STADE DE REIMS - AS MONACO FC par Ligue2
Reims est en Ligue 1 ! Ou presque puisqu’il faudrait deux larges défaites du stade, conjuguée à deux victoires de Clermont et Troyes sur des scores fleuves pour être éjectés du podium. La liesse qui s’est emparée du public, venu en nombre ce soir (20321 supporters, record battu), envahissant le terrain au coup de sifflet final est révélatrice : les rouges et blancs sont à 99% à l’étage supérieur !
On ne pouvait pas rêver meilleure entame
: dès la 2ème minute, Amalfitano déposait un coup-franc sur la tête de
Cédric Fauré, qui crucifiait le portier monégasque au premier poteau.
Dès lors, on sentait une osmose parfaite entre le public de Delaune et
les joueurs, qui s’efforçaient d’enflammer la rencontre. Avec un but
d’avance à la pause, Reims pouvait sereinement envisager la gestion
d’une deuxième mi-temps pourtant périlleusement engagée. En effet, à la
reprise, alors que les débats avaient été équilibrés dans l’ensemble
jusque là, Monaco a poussé pour revenir à hauteur. Mais grâce à un Kossi
Agassa des grands soirs, la défense à tenu bon et Weber faisait même le
break à 20 minutes du terme, sur un corner botté par Amalfitano une
nouvelle fois. Les travées de Delaune, garnies comme jamais, jubilaient
et chantaient « on est en Ligue 1″ à tue-tête. C’est dans cette superbe
ambiance que lors du coup de sifflet final, des milliers de supporters
envahissaient la pelouse, pour fêter leurs héros. La victoire est
méritée, tant les Rémois ont mis du coeur pour s’imposer ce soir ; pour
autant, l’opposition s’est avérée équilibrée, et c’est grâce à une
efficacité redoutable que les hommes de Hubert Fournier se sont offerts
une soirée mémorable.
L’EQUIPE
Superbe prestation collective ce
soir. Chacun a mis beaucoup d’application et s’est démené à son poste,
aux quatre coins du terrain. Dès l’entame, les stadistes ont pressé très
haut et ont mis en difficulté leurs adversaires, obligés de lancer de
loin Germain et Touré, leurs deux attaquants. Récompensés par
l’ouverture du score de Fauré, désormais co-meilleur buteur du
championnat (avec Maoulida et Ghilas), qui profitait d’un coup de pied
arrêté très bien frappé par Amalfitano. Un but à l’image des meilleurs
occasions rémoises, avec une autre tête de Fauré claquée par Subasic
(60ème) et enfin la deuxième réalisation de Weber à la 71ème minute, sur
corner. Cependant, les Champenois ne se sont pas contentés des coups de
pieds arrêtés pour peser offensivement, puisque la première demi-heure a
été globalement à leur avantage dans le jeu. Si en fin de première
période, les défenseurs rémois ont plus été mis à contribution, ils s’en
sont bien sortis, aidés par une paire Deaux-Ca, excellente à la
récupération. Seule grosse frayeur : Germain, lancé en profondeur, était
taclé irrégulièrement par Weber alors qu’il cherchait clairement la
faute (44ème) ; intelligemment, l’arbitre (très bon tout au long de la
rencontre) n’a pas sanctionné le défenseur marnais, puisque l’action
était finie et le tacle peu violent. Au retour des vestiaires,
consciemment ou pas, les partenaires de Floyd Ayité, sorti
malheureusement sur civière à la 31ème minute de jeu (blessé), ont
reculé, soumis à une pression monégasque intensifiée. Mais les hommes de
Marco Simone sont tombés sur un mur en la personne de Kossi Agassa, qui
a sorti des parades de grande classe face à Touré et Germain notamment
(51ème et 68ème), maintenant son équipe à flot. Sans se désunir, les
stadistes se sont sortis de cette mauvaise entame en poussant, et en
marquant par Weber. La fin de match a été très bien gérée, face à une
formation de la Principauté qui a fini avec cinq joueurs à vocation
offensive. La solidité défensive a donc permis aux joueurs d’Hubert
Fournier de contenir les vagues adverses, tout en étant très réalistes
devant. Un match maîtrisé, en somme.
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